Les Bushinengé, descendants d'esclaves enfuis dans la jungle amazonienne de Guyane, affirment leur spécificité culturelle d'essence africaine notamment par la musique et la danse. Adapté à leurs nouvelles exigences de vie ordinaire et sacrée, leur répertoire est fonctionnel, riche en toutes sortes de dynamisme et de symboles : la matière musicale n'a de véritable signification que mise en interaction et en interrelation notamment avec un lieu, une circonstance et un contexte spécifiques ou même un objet consacré. Tambours, hochets, pluriarcs et flutes accompagnent les chants solos, les choeurs et les danses.